HISTOIRE DE NASCAR
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Re: HISTOIRE DE NASCAR
PARTIE IV
1951 ½ - 1953
L’année 1951 marque le 250ième anniversaire de la ville de Detroit et Bill France marque un point en avance sur le AAA en organisant une course de NASCAR au Michigan State Faigrounds , la course est dès lors nommé ; Motor City 250.
Les officiels NASCAR inspectent la Plymouth de Lee Petty afin de vérifier si elle est bien « entièrement stock », le jeune homme en haut a droite, c’est Richard Petty, 12 ans, qui observe la scène.
Depuis que l’organisation France gagne en popularité avec ses course de Stock Car le AAA qui avait boudé NASCAR quelques 3 ans plus tôt se trouve à maintenant faire compétition directe avec Bill France en sanctionnant des courses de Stock Car sous sa bannière. De peur de perdre ses pilotes, France fais bannir tout pilote qui s’avère de piloter dans des courses sanctionnées par une autre organisation. En réponse a cette attaque le AAA fait annuler par les organisateurs du Circuit de Darlington la course de NASCAR qui devait être disputé en première partie d’une course de Indy. La tension est vive entre les deux organisations…
Sur la piste, l’ennemi à abattre sont les Olds qui semblent avoir un avantage naturel sur touts ses adversaires.
Le pilote de cette Mercury vient peut être de trouver la solution pour éliminer les Oldsmobile.
Durant les premières années du NASCAR il n’était pas rare de voir des voitures importées sur les pistes, bien que celle-ci n’eurent peu de succès…
La Plymouth de Lee Petty donne du fil a retordre à la Olds de Buck Baker, Petty est un nom presque déjà mythique pour le NASCAR. Lee Petty finira 4 au championnat du Grand National et ce avec une voiture de base développant uniquement 97 hp!
Le secret bien gardé de l’automobile en 1951, c’est Chrysler qui le détient. Sans tambour ni trompette Chrysler a introduit sont V8 « FirePower » de 331 pc dans ces grosses New-Yorker et Imperials. Ce premier Hemi développe alors dans les 180hp, déjà 20 hp de plus que la Cadillac et 25 hp de plus que le Lincoln de la même année!
Le course du 250ième anniversaire de Detroit force les manufacturiers à porter attention au NASCAR, seulement pour l’évènement France doit distribuer 10 000$ de bourses, ce qui est énorme pour l’époque. La course deviendra un point marquant pour le NASCAR, 16 000 personnes s’entasseront pour regarder une quarantaine de voitures provenant de plus de 15 marques(ce qui est encore à ce jour un record en NASCAR) différentes se battre dans la capitale de l’automobile américaine.
La course s’avère être une des plus excitante disputé dans l’histoire du NASCAR et elle fût remporter par un jeune pilote du nom de Tommy Thompson au volant d’une New-Yorker 1951.
Thompson a dut se bagarrer tout le long de la course contre l’Oldsmobile de Curtis Turner, qui finit par défoncer son radiateur entrant en contact avec la Chrysler. Turner obtiendra la deuxième place en franchissant la ligne d’arrivé dans un nuage de vapeur.
Regardez le résumé VIDEO de la course ;
https://www.youtube.com/watch?v=QDhP33alrcI
La victoire du Motor City 250 sera la première pour un HEMI et pas la dernière. Malgré cette superbe vitrine publicitaire, Chrysler ne bougera pas d’un poil, adoptant la même attitude que Oldsmobile, c’est à dire laissé la voiture devenir un choix naturel des pilotes.
Les lourdes Chrysler ne seront pas un choix populaire en piste, bien qu’efficace. Les pilotes et mécanos qui avaient acquis presque 3 ans d’expérience sur les 303 pc « rocket » de Olds étaient hésitant de se lancer avec un V8 qui avait fait sont entré sur le marché de façon plutôt obscure et n’avait pas crée autant de fougue que lors de la sortie des V8 de Oldsmobile et de Cadillac.
Chrysler et Hudson, les deux marques qui réussiront à détrôner Oldsmobile en NASCAR.
Un autre secret bien gardé de détroit c’est Marshall Teague qui le détient. Teague était déjà un vétéran des courses automobiles lorsque NASCAR fut formé. Natif de Daytonna Beach, il était naturellement à l’aise autour des voitures de Land Speed et de Stock Car. Une des seules voitures de production américaine d’avant guerre qui pouvait battre les V8 Ford en course automobile était les Hudson Terraplane (ou Essex Terraplane tout dépendant de la période). De 1932 à 1937 les Terraplane étaient ambassadrices de performance à bas prix, détenteurs de plusieurs record de vitesses et de victoires en « hillclimb », une Hudson fut donc un choix naturel pour Teague qui voulu se lancer en Stock Car dès son retour de la guerre.
Terreplane 1932 en Hillclimb
Hudson est arrivé en lion en 1948 en présentant son nouveau model qui sera pour toujours sa marque de commerce; Le « Step Down » Design.
1949
Tout comme les Nash, les Hudson ont des constructions de type monocoque, Hudson est fort sur son expérience d’avant guerre ou ils travaillaient déjà a fabriqué des voitures aux châssis semis-monocoques. Le terme « Step-Down », qui signifie en anglais ; Descendre, vient du fait que les planchers sont situés entre les travers du châssis, ce qui fait que l’ont doit littéralement « descendre une marche » lorsque l’on prend place dans une Hudson. Sa construction résulte en une auto sécuritaire, ultra-rigide, relativement légère pour sa grosseur, une hauteur et une largeur qui donne un faible centre de gravité. En effet les planchers « Step-Down » donne environ 1 pied de moins en hauteur qu’une automobile régulière construite de façon « carrosserie-sur-chassis ».
La construction monocoque des Hudson
Regardez sous la portière, on voit bien la poutre du châssis qui se trouve à être située plus haute que le plancher.
La Hudson semble être construite pour le NASCAR, dans les courbes, la voiture ne se tord ou ne se couche pas sur sa suspension comme les autres voitures. Teague est impressionné par les performances de sa Hudson. Sous le capot? Trois choix de moteur « flathead » s’offre pour les amateurs de Hudson, du 232 pc 6cyl en ligne de 112 hp jusqu’au 8 cyl en ligne de 254pc qui développe 128 hp. Le choix des amateurs de performances est le 6 cyl de 262 pc de 123 hp des model « Super Six ».
Marshall Teague
1951 ½ - 1953
L’année 1951 marque le 250ième anniversaire de la ville de Detroit et Bill France marque un point en avance sur le AAA en organisant une course de NASCAR au Michigan State Faigrounds , la course est dès lors nommé ; Motor City 250.
Les officiels NASCAR inspectent la Plymouth de Lee Petty afin de vérifier si elle est bien « entièrement stock », le jeune homme en haut a droite, c’est Richard Petty, 12 ans, qui observe la scène.
Depuis que l’organisation France gagne en popularité avec ses course de Stock Car le AAA qui avait boudé NASCAR quelques 3 ans plus tôt se trouve à maintenant faire compétition directe avec Bill France en sanctionnant des courses de Stock Car sous sa bannière. De peur de perdre ses pilotes, France fais bannir tout pilote qui s’avère de piloter dans des courses sanctionnées par une autre organisation. En réponse a cette attaque le AAA fait annuler par les organisateurs du Circuit de Darlington la course de NASCAR qui devait être disputé en première partie d’une course de Indy. La tension est vive entre les deux organisations…
Sur la piste, l’ennemi à abattre sont les Olds qui semblent avoir un avantage naturel sur touts ses adversaires.
Le pilote de cette Mercury vient peut être de trouver la solution pour éliminer les Oldsmobile.
Durant les premières années du NASCAR il n’était pas rare de voir des voitures importées sur les pistes, bien que celle-ci n’eurent peu de succès…
La Plymouth de Lee Petty donne du fil a retordre à la Olds de Buck Baker, Petty est un nom presque déjà mythique pour le NASCAR. Lee Petty finira 4 au championnat du Grand National et ce avec une voiture de base développant uniquement 97 hp!
Le secret bien gardé de l’automobile en 1951, c’est Chrysler qui le détient. Sans tambour ni trompette Chrysler a introduit sont V8 « FirePower » de 331 pc dans ces grosses New-Yorker et Imperials. Ce premier Hemi développe alors dans les 180hp, déjà 20 hp de plus que la Cadillac et 25 hp de plus que le Lincoln de la même année!
Le course du 250ième anniversaire de Detroit force les manufacturiers à porter attention au NASCAR, seulement pour l’évènement France doit distribuer 10 000$ de bourses, ce qui est énorme pour l’époque. La course deviendra un point marquant pour le NASCAR, 16 000 personnes s’entasseront pour regarder une quarantaine de voitures provenant de plus de 15 marques(ce qui est encore à ce jour un record en NASCAR) différentes se battre dans la capitale de l’automobile américaine.
La course s’avère être une des plus excitante disputé dans l’histoire du NASCAR et elle fût remporter par un jeune pilote du nom de Tommy Thompson au volant d’une New-Yorker 1951.
Thompson a dut se bagarrer tout le long de la course contre l’Oldsmobile de Curtis Turner, qui finit par défoncer son radiateur entrant en contact avec la Chrysler. Turner obtiendra la deuxième place en franchissant la ligne d’arrivé dans un nuage de vapeur.
Regardez le résumé VIDEO de la course ;
https://www.youtube.com/watch?v=QDhP33alrcI
La victoire du Motor City 250 sera la première pour un HEMI et pas la dernière. Malgré cette superbe vitrine publicitaire, Chrysler ne bougera pas d’un poil, adoptant la même attitude que Oldsmobile, c’est à dire laissé la voiture devenir un choix naturel des pilotes.
Les lourdes Chrysler ne seront pas un choix populaire en piste, bien qu’efficace. Les pilotes et mécanos qui avaient acquis presque 3 ans d’expérience sur les 303 pc « rocket » de Olds étaient hésitant de se lancer avec un V8 qui avait fait sont entré sur le marché de façon plutôt obscure et n’avait pas crée autant de fougue que lors de la sortie des V8 de Oldsmobile et de Cadillac.
Chrysler et Hudson, les deux marques qui réussiront à détrôner Oldsmobile en NASCAR.
Un autre secret bien gardé de détroit c’est Marshall Teague qui le détient. Teague était déjà un vétéran des courses automobiles lorsque NASCAR fut formé. Natif de Daytonna Beach, il était naturellement à l’aise autour des voitures de Land Speed et de Stock Car. Une des seules voitures de production américaine d’avant guerre qui pouvait battre les V8 Ford en course automobile était les Hudson Terraplane (ou Essex Terraplane tout dépendant de la période). De 1932 à 1937 les Terraplane étaient ambassadrices de performance à bas prix, détenteurs de plusieurs record de vitesses et de victoires en « hillclimb », une Hudson fut donc un choix naturel pour Teague qui voulu se lancer en Stock Car dès son retour de la guerre.
Terreplane 1932 en Hillclimb
Hudson est arrivé en lion en 1948 en présentant son nouveau model qui sera pour toujours sa marque de commerce; Le « Step Down » Design.
1949
Tout comme les Nash, les Hudson ont des constructions de type monocoque, Hudson est fort sur son expérience d’avant guerre ou ils travaillaient déjà a fabriqué des voitures aux châssis semis-monocoques. Le terme « Step-Down », qui signifie en anglais ; Descendre, vient du fait que les planchers sont situés entre les travers du châssis, ce qui fait que l’ont doit littéralement « descendre une marche » lorsque l’on prend place dans une Hudson. Sa construction résulte en une auto sécuritaire, ultra-rigide, relativement légère pour sa grosseur, une hauteur et une largeur qui donne un faible centre de gravité. En effet les planchers « Step-Down » donne environ 1 pied de moins en hauteur qu’une automobile régulière construite de façon « carrosserie-sur-chassis ».
La construction monocoque des Hudson
Regardez sous la portière, on voit bien la poutre du châssis qui se trouve à être située plus haute que le plancher.
La Hudson semble être construite pour le NASCAR, dans les courbes, la voiture ne se tord ou ne se couche pas sur sa suspension comme les autres voitures. Teague est impressionné par les performances de sa Hudson. Sous le capot? Trois choix de moteur « flathead » s’offre pour les amateurs de Hudson, du 232 pc 6cyl en ligne de 112 hp jusqu’au 8 cyl en ligne de 254pc qui développe 128 hp. Le choix des amateurs de performances est le 6 cyl de 262 pc de 123 hp des model « Super Six ».
Marshall Teague
Greaser- Kustom Kemper
- Ville/Région : Mourrial
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Voiture(s) : Buick Super 1958 4dr ht
Re: HISTOIRE DE NASCAR
Teague amène donc sa Hudson Super Six à un garage local de Daytona Beach afin de faire préparer la voiture pour la course. Le propriétaire du garage? Un jeune héro de la guerre qui a conduit plus de 50 missions au-dessus de l’Europe aux commandes d’un B-17, son nom ; Henry Yunnick, alias « Smokey » Yunnick. L’offre de Teague l’intéresse mais celui-ci déclare qu’il ne connaît rien à la course automobile. Teague lui donne sa chance et un livre de règlement du NASCAR et « Smokey » se mit au travail sur la Hudson.
C’est un jeune « Smokey » Yunnick qui traîne dans les puits.
En 1951 Hudson lance sa Hornet qui s’avère être le modèle « sport » de Hudson. Équipé d’un 6 cyl en ligne de 308 pc développant 145 hp. Le modèle s’avère être une sévère menace pour les Oldsmobile et Teague décide d’aller de l’avant et se présenter sans invitation aux bureaux de Hudson Motors co à Detroit. Avec d’excellentes habilités d’orateurs et de persuasion il convainc les dirigeants de Hudson de se lancer dans le NASCAR, une bonne visibilité de leur voiture permettrait sûrement à Hudson de mousser ses ventes. Tout comme Nash, Hudson sait que sa situation est déjà sérieusement menacée par les 3 grands manufacturiers et que sa survie dépend de faire les choses autrement afin de s’assurer une niche dans le marché de l’automobile. Ayant appris de l’expérience peu fructifiante des Nash, Hudson décide « d’inciter » ces voitures à la victoire en ajoutant à son catalogue des options favorable a la meilleure performance des Hudson en piste.
Sous les conseils et expertise de Teague on y ajouta l’option du « Twin H Power » qui incluaient l’ajout de deux carburateurs 2 corps montant la puissance de 145 hp à 170 hp. De son coté Yunnick et les ingénieurs de Hudson ont développé une suspension renforcie pour garder la voiture bien collée à la piste. L’option fut nommée « Severe usage » et ajouté au catalogue des accessoires de Hudson qui pouvaient être installé chez le concessionnaire.
Un 308 pc avec l’option « Twin H »
Marshall Teague et sa mythique # 6 surnommé « Fabulous Hudson Hornet »
Le résultat fut instantané, les Hornet fournies et supporté par Hudson, entretenues par Yunnick et pilotés par Herb Thomas, Tim Flock et Marshall Teague raflèrent 12 victoires sur 41 courses. Oldsmobile était encore en tête pour 1951, mais c’était simplement dû à sa popularité en piste. Herb Thomas remportera le Grand National cette année là.
Hudson savait que l’Américain moyen qui voyait les prouesses de ses voitures en pistes pouvait être un sérieux acheteur potentiel. C’était la magie du NASCAR, où l’on certifiait que la voiture gagnante qui battait toutes les autres sur la piste était la même disponible dans la salle de montre du concessionnaire local.
La Hudson Hornet était devenue la meilleure voiture en Amérique et il fallait le faire savoir à la nation
« Win on sunday, sell on monday », ce monde de pensé introduit par Hudson fera carburer Detroit jusqu'à la fin des années 70. Les autres manufacturiers furent pris au dépourvu, aucuns autre fabricant américain offrait ce genre de voiture à ce moment, tout le monde se précipita sur la planche à dessins.
Le meilleur fabricant apte à riposter rapide aux Hudson était Oldsmobile, qui pour 1952 changea la ligne de ses carrosseries et retravailla son 303 pc pour y tirer un solide 160 hp.
Malgré ses progrès, Oldsmobile refuse de s’impliquer d’avantage et n’offre aucun support aux équipes coursant ses produits.
Sur la piste, c’est la guerre ;
Les Hudson et les Oldsmobile se livrent des batailles à hautes vitesses. Les accidents deviennent de plus en plus spectaculaires et les blessés nombreux.
En 1952 Bill France rend obligatoire l’instalation de « Roll Bars » a l’intérieur de chaques voitures.
Hudson Motors Co supportent maintenant Dick Rathmann, Marshall Teague, Tim Flock, et Herb Thomas. Dès lors les seules voitures qui viennent troubler les Hudson et Olds sont les quelques Chrysler New-Yorker qui se joignent dans le peloton.
Bill France voit encore grand et ajoute a son organisation des courses de Monoplaces équipé de moteur « stock » provenant d’automobiles de production régulière.
L’expérience s’avéra être un échec et on mit fin a la division des monoplaces.
Depuis 1951 Bill France a une dent contre Marshall Teague, lui qui avait enfreint l’ordre de France et avait coursé sa Hornet lors la Carrera Panaméricana, il fut alors lourdement pénalisé de ses points au championnat de 1951. Mais la chicane entre les deux hommes atteindra son point culminant en 1952 lorsque Teague participera avec sa Hudson a des courses sous la bannière du AAA. Teague se fait expulser in-extremis de NASCAR et deviendra pilote a plein temps de stock car AAA ou il remportera la saison 1952. Teague sera spécialement honoré par le AAA pour son expertise qu’il apportera en supportant pratiquement toutes les équipes qui participeront aux courses. En effet Teague a même préparer certaines voitures qui vont lui enlever la victoire en piste.
Teague réalisera son rêve à la fin des années 50 ; devenir pilote de Indy. Malheureusement, il mourra dans un accident survenu lors d’une pratique au Daytona Speedway en 1959, devenant du coup la première victime du nouveau tracé de Daytona qui se trouve aussi à être sa ville natale. Bien qu’il ait seulement remporté 7 victoires durant sa courte présence en NASCAR (49-52) ses connaissances mécaniques, sa générosité et son esprit sportif légendaire lui donneront rapidement le statut de légende.
Bill France continu de voir grand pour 1952 et le cirque du NASCAR commence à s’étendre hors des frontières des US, effectivement cette année la une course sera disputée à Niagara Falls en Ontario. France qui ne veut pas ternir la réputation de NASCAR avec les « Moonshinner » qui sont de véritable danger public, commence à diatribuer pénalités au championnat aux pilotes qui se font arrêter par la police lors d’infraction sur le code de la route.
Tim Flock et Herb Thmoas se retrouvent en tête du championnat de `52 avec leurs infâmes Hudson.
Flock repartira avec son trophé et une bourse de 22 000$ pour avoir remporté le Grand Nationnal de 1952.
Tout comme Nash le faisait, Hudson remet une Hornet à son champion ; Tim Flock.
L’année 1953 voit apparaître le nom de « speedway » en effet plusieurs pistes sont dès lors pavé et allongés, NASCAR se retrouve avec des circuits rapides avec deux types de surfaces.
Une Olds et une Mercury se donnant des « Darlington stripes »
Afin de ne pas se faire déclasser en vitesse de pointe par les V8 Oldsmobile sur ces nouvelles pistes, Hudson et Yunnick gonflent les performances du 6 cyl 308 pc en lui greffant des nouvelles valves, des têtes « high compression », un cam plus radical et un échappement double montant les performances à 210hp, bien sur en option chez le concessionnaire sur les Hornet sous l’appellation de 7X dans la section des pièces de performances « export »
La réponse de Oldsmobile sera timide, eux qui travaillaient déjà à sortir un nouveau V8 pour 1954, mais ils qui réussissent tout de même à tirer un 5 hp de plus sur leur vieux 303 pc montant la puissance a 165 hp.
Smokey Yunnick qui se fait un malin plaisir à prendre le livres des règlements du NASCAR à la lettre et à trouver tous les bons moyens de les contourners sans se faire prendre. Sa méthode combiné aux pilotages fantastique de Tim Flock , de Herb Thomas et Dick Rathman amènera Hudson a une suprématie totale de NASCAR pour la saison 1953
Une légende courante en NASCAR raconte que Tim Flock écoutait la radio dans sa Hudson lorsqu’il coursait!
Ford qui n’a toujours pas trouvé de réponse sérieuse pour contenir les Hudson, Oldsmobile et Chrysler fait entrer son nouveau joyaux en NASCAR, sa Lincoln Capri.
Forte de ses podiums durant la Carrera Panamericana et du maître mécanicien Clay Smith Ford veut sa part du gâteaux en NASCAR. Équipé de son premier V8 OVH de 317 pc développant 205hp, il n’y a pas de raison que cette même voiture qui a surpassé Alfa Romeo, Cadillac, Oldsmobile et Ferrari durant la course du Mexique ne puisse pas déclasser les Hudson en NASCAR.
Une des Capri envoyés par Ford.
Hélas, la grosse Lincoln pesant près de 4200 lbs n’arrivera pas à faire peur aux Hudson et ni même aux Oldsmobile.
Lincoln terminera son aventure en `53 sans avoir été capable de brouiller les cartes entre Hudson et Olds.
Herb Thomas sera vaiqueur du Grand National de 1953, au grand plaisir de Hudson qui voit sa Hornet triompher une autre autre année de suite.
De gauche à droite – Smokey Yunnick, une Belle blonde, Herb Thomas.
Quellw voiture viendra a bout de Doc Hudson? Quel manufacturier osera enfin défier les Hornet sur les circuits?
A suivre....
C’est un jeune « Smokey » Yunnick qui traîne dans les puits.
En 1951 Hudson lance sa Hornet qui s’avère être le modèle « sport » de Hudson. Équipé d’un 6 cyl en ligne de 308 pc développant 145 hp. Le modèle s’avère être une sévère menace pour les Oldsmobile et Teague décide d’aller de l’avant et se présenter sans invitation aux bureaux de Hudson Motors co à Detroit. Avec d’excellentes habilités d’orateurs et de persuasion il convainc les dirigeants de Hudson de se lancer dans le NASCAR, une bonne visibilité de leur voiture permettrait sûrement à Hudson de mousser ses ventes. Tout comme Nash, Hudson sait que sa situation est déjà sérieusement menacée par les 3 grands manufacturiers et que sa survie dépend de faire les choses autrement afin de s’assurer une niche dans le marché de l’automobile. Ayant appris de l’expérience peu fructifiante des Nash, Hudson décide « d’inciter » ces voitures à la victoire en ajoutant à son catalogue des options favorable a la meilleure performance des Hudson en piste.
Sous les conseils et expertise de Teague on y ajouta l’option du « Twin H Power » qui incluaient l’ajout de deux carburateurs 2 corps montant la puissance de 145 hp à 170 hp. De son coté Yunnick et les ingénieurs de Hudson ont développé une suspension renforcie pour garder la voiture bien collée à la piste. L’option fut nommée « Severe usage » et ajouté au catalogue des accessoires de Hudson qui pouvaient être installé chez le concessionnaire.
Un 308 pc avec l’option « Twin H »
Marshall Teague et sa mythique # 6 surnommé « Fabulous Hudson Hornet »
Le résultat fut instantané, les Hornet fournies et supporté par Hudson, entretenues par Yunnick et pilotés par Herb Thomas, Tim Flock et Marshall Teague raflèrent 12 victoires sur 41 courses. Oldsmobile était encore en tête pour 1951, mais c’était simplement dû à sa popularité en piste. Herb Thomas remportera le Grand National cette année là.
Hudson savait que l’Américain moyen qui voyait les prouesses de ses voitures en pistes pouvait être un sérieux acheteur potentiel. C’était la magie du NASCAR, où l’on certifiait que la voiture gagnante qui battait toutes les autres sur la piste était la même disponible dans la salle de montre du concessionnaire local.
La Hudson Hornet était devenue la meilleure voiture en Amérique et il fallait le faire savoir à la nation
« Win on sunday, sell on monday », ce monde de pensé introduit par Hudson fera carburer Detroit jusqu'à la fin des années 70. Les autres manufacturiers furent pris au dépourvu, aucuns autre fabricant américain offrait ce genre de voiture à ce moment, tout le monde se précipita sur la planche à dessins.
Le meilleur fabricant apte à riposter rapide aux Hudson était Oldsmobile, qui pour 1952 changea la ligne de ses carrosseries et retravailla son 303 pc pour y tirer un solide 160 hp.
Malgré ses progrès, Oldsmobile refuse de s’impliquer d’avantage et n’offre aucun support aux équipes coursant ses produits.
Sur la piste, c’est la guerre ;
Les Hudson et les Oldsmobile se livrent des batailles à hautes vitesses. Les accidents deviennent de plus en plus spectaculaires et les blessés nombreux.
En 1952 Bill France rend obligatoire l’instalation de « Roll Bars » a l’intérieur de chaques voitures.
Hudson Motors Co supportent maintenant Dick Rathmann, Marshall Teague, Tim Flock, et Herb Thomas. Dès lors les seules voitures qui viennent troubler les Hudson et Olds sont les quelques Chrysler New-Yorker qui se joignent dans le peloton.
Bill France voit encore grand et ajoute a son organisation des courses de Monoplaces équipé de moteur « stock » provenant d’automobiles de production régulière.
L’expérience s’avéra être un échec et on mit fin a la division des monoplaces.
Depuis 1951 Bill France a une dent contre Marshall Teague, lui qui avait enfreint l’ordre de France et avait coursé sa Hornet lors la Carrera Panaméricana, il fut alors lourdement pénalisé de ses points au championnat de 1951. Mais la chicane entre les deux hommes atteindra son point culminant en 1952 lorsque Teague participera avec sa Hudson a des courses sous la bannière du AAA. Teague se fait expulser in-extremis de NASCAR et deviendra pilote a plein temps de stock car AAA ou il remportera la saison 1952. Teague sera spécialement honoré par le AAA pour son expertise qu’il apportera en supportant pratiquement toutes les équipes qui participeront aux courses. En effet Teague a même préparer certaines voitures qui vont lui enlever la victoire en piste.
Teague réalisera son rêve à la fin des années 50 ; devenir pilote de Indy. Malheureusement, il mourra dans un accident survenu lors d’une pratique au Daytona Speedway en 1959, devenant du coup la première victime du nouveau tracé de Daytona qui se trouve aussi à être sa ville natale. Bien qu’il ait seulement remporté 7 victoires durant sa courte présence en NASCAR (49-52) ses connaissances mécaniques, sa générosité et son esprit sportif légendaire lui donneront rapidement le statut de légende.
Bill France continu de voir grand pour 1952 et le cirque du NASCAR commence à s’étendre hors des frontières des US, effectivement cette année la une course sera disputée à Niagara Falls en Ontario. France qui ne veut pas ternir la réputation de NASCAR avec les « Moonshinner » qui sont de véritable danger public, commence à diatribuer pénalités au championnat aux pilotes qui se font arrêter par la police lors d’infraction sur le code de la route.
Tim Flock et Herb Thmoas se retrouvent en tête du championnat de `52 avec leurs infâmes Hudson.
Flock repartira avec son trophé et une bourse de 22 000$ pour avoir remporté le Grand Nationnal de 1952.
Tout comme Nash le faisait, Hudson remet une Hornet à son champion ; Tim Flock.
L’année 1953 voit apparaître le nom de « speedway » en effet plusieurs pistes sont dès lors pavé et allongés, NASCAR se retrouve avec des circuits rapides avec deux types de surfaces.
Une Olds et une Mercury se donnant des « Darlington stripes »
Afin de ne pas se faire déclasser en vitesse de pointe par les V8 Oldsmobile sur ces nouvelles pistes, Hudson et Yunnick gonflent les performances du 6 cyl 308 pc en lui greffant des nouvelles valves, des têtes « high compression », un cam plus radical et un échappement double montant les performances à 210hp, bien sur en option chez le concessionnaire sur les Hornet sous l’appellation de 7X dans la section des pièces de performances « export »
La réponse de Oldsmobile sera timide, eux qui travaillaient déjà à sortir un nouveau V8 pour 1954, mais ils qui réussissent tout de même à tirer un 5 hp de plus sur leur vieux 303 pc montant la puissance a 165 hp.
Smokey Yunnick qui se fait un malin plaisir à prendre le livres des règlements du NASCAR à la lettre et à trouver tous les bons moyens de les contourners sans se faire prendre. Sa méthode combiné aux pilotages fantastique de Tim Flock , de Herb Thomas et Dick Rathman amènera Hudson a une suprématie totale de NASCAR pour la saison 1953
Une légende courante en NASCAR raconte que Tim Flock écoutait la radio dans sa Hudson lorsqu’il coursait!
Ford qui n’a toujours pas trouvé de réponse sérieuse pour contenir les Hudson, Oldsmobile et Chrysler fait entrer son nouveau joyaux en NASCAR, sa Lincoln Capri.
Forte de ses podiums durant la Carrera Panamericana et du maître mécanicien Clay Smith Ford veut sa part du gâteaux en NASCAR. Équipé de son premier V8 OVH de 317 pc développant 205hp, il n’y a pas de raison que cette même voiture qui a surpassé Alfa Romeo, Cadillac, Oldsmobile et Ferrari durant la course du Mexique ne puisse pas déclasser les Hudson en NASCAR.
Une des Capri envoyés par Ford.
Hélas, la grosse Lincoln pesant près de 4200 lbs n’arrivera pas à faire peur aux Hudson et ni même aux Oldsmobile.
Lincoln terminera son aventure en `53 sans avoir été capable de brouiller les cartes entre Hudson et Olds.
Herb Thomas sera vaiqueur du Grand National de 1953, au grand plaisir de Hudson qui voit sa Hornet triompher une autre autre année de suite.
De gauche à droite – Smokey Yunnick, une Belle blonde, Herb Thomas.
Quellw voiture viendra a bout de Doc Hudson? Quel manufacturier osera enfin défier les Hornet sur les circuits?
A suivre....
Greaser- Kustom Kemper
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Voiture(s) : Buick Super 1958 4dr ht
Re: HISTOIRE DE NASCAR
Toujours aussi intéressant
Je ne savais pas le passé de Olds et Hudson aussi victorieux !
Je ne savais pas le passé de Olds et Hudson aussi victorieux !
Dom- Bâtisseur
- Ville/Région : Rive-Sud de Montréal
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Re: HISTOIRE DE NASCAR
chapeau bas
merci encore de ce post magnifique
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camarofrance- Régulier
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Re: HISTOIRE DE NASCAR
Que dire de plus ,SPENDIDE!
custom53- Vrai de vrai
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Re: HISTOIRE DE NASCAR
BRAVO !
Y'à pas un paragraphe que je ne voudrais pas citer et commenter.
Tant de noms célèbres, de conflits qui sont encore d'actualité, et le nom Oldsmobile qui revient des tonnes de fois
Y'à pas un paragraphe que je ne voudrais pas citer et commenter.
Tant de noms célèbres, de conflits qui sont encore d'actualité, et le nom Oldsmobile qui revient des tonnes de fois
Benhur- Vétéran
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Nombre de messages : 1488
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Re: HISTOIRE DE NASCAR
Dom a écrit:Toujours aussi intéressant
Je ne savais pas le passé de Olds et Hudson aussi victorieux !
Oui, aujourd'hui c'est dur à croire compte tenue de ce qui est arrivé aux deux marques...
Pour les Hudson, j'étais bien content du film Cars/Les Bagnoles qui a rendu un bel hommage au passé Nascar des Hornet.
Pour ce qui est de Oldsmobile, remarque que dans toutes les expositions et rencontres tu ne verra pratiquement jamais de oldsmobile 1949 à 1953.
Pourtant il s'en est vendu quand même pas mal en amérique du nord, mais elles ont toutes finies sur les pistes de courses, c'est demeuré un choix populaire en Stock Car amateur jusqu'au millieux des 60's.
Les models qui ont survécu ont souvent été amputés de leurs mécaniques originale pour finir dans des Hot Rod....
Mais quand même, ceux qui était des gars de GM depuis le début des années 50 étaient surtout des gars de Oldsmobile, ils achetaient une voiture pour le "Rocket". Un peu comme les gars de HEMI....
Ces même acheteur sont restés ardament fideles à Olds jusqu'en 1977, lorsque GM tomba à cours de "Rocket" pour ces nouveau models dût à la forte demande, ils ont mis des Moteur Chevrolet en douce à la place....
Grosse erreur, c'est comme refiler un 318 à un gars de HEMI!
GM s'est retrouvé avec un procès sur les bras....pis c'est après cette histoire que les SBC de Chevrolet sont devenu des "Corporate Engine" c'est à dire que officielement ils n'étaient d'aucune division en particulier...
Pis c'est a partir de ce jour là que Olds avait pu rien à offrir à ces fidels acheteur...c'était le début de la fin pour Oldsmobile.
Je pense que les gens de Olds se sont tiré dans le pied en ne s'impliquant pas dans le NASCAR, Chevrolet l'a fait ardament et maintenant c'est la marque la plus forte de GM.
Greaser- Kustom Kemper
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Voiture(s) : Buick Super 1958 4dr ht
Re: HISTOIRE DE NASCAR
Salut Greaser
Encore une fois Bravo
de nos jours les Nash et Hudson ne sont prèsque pas connu
de la nouvelle génération
Je me souvient aussi que dans ma jeunesse certain était fière
de dire que leur moteur était des Rocket
et j'ai hate a la suite
Salutations
Encore une fois Bravo
de nos jours les Nash et Hudson ne sont prèsque pas connu
de la nouvelle génération
Je me souvient aussi que dans ma jeunesse certain était fière
de dire que leur moteur était des Rocket
le 1er juillet 1952Bill France continu de voir grand pour 1952 et le cirque du NASCAR commence à s’étendre hors des frontières des US, effectivement cette année la une course sera disputée à Niagara Falls en Ontario.
et j'ai hate a la suite
Salutations
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Re: HISTOIRE DE NASCAR
c`est vrai qu `aujourd`hui les Nash et Hudson sont inconnus de beaucoup de monde moi dans les années 70 j`ai eu un Hudson Pacemaker 1951 le modèle bas de gamme aussi 2 Hudson Super Wasp 1953 des 6 cyl. 272 p.c. avec trans. Hydra-Matic de GM et un Hudson Hornet 1952 6cyl 308 p.c. Twin-H-Power avec trans Hydra-Matic lui aussi superbes voitures avec une tenue de route incroyable pour l`époque.
ce sont des voitures qu`on voit très rarement dans les rencontres et les expositions mais il y en a qqunes au Québecdont une magnifique Hornet 1951 décapotable que plusieurs d`entre vous ont surement déjà vue
bonne journée à tous
ce sont des voitures qu`on voit très rarement dans les rencontres et les expositions mais il y en a qqunes au Québecdont une magnifique Hornet 1951 décapotable que plusieurs d`entre vous ont surement déjà vue
bonne journée à tous
glm76- Régulier
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Re: HISTOIRE DE NASCAR
Salut
1 =Chevrolet
2 =Pontiac
3 =Buick
4 =Oldsmobile
5 =Cadillac
6 =Ford
7 =Mercury
8 =Lincoln
9 =Chrysler
10=Dodge
11=Plymouth
12=Hudson
13=Nash
14=Studebaker
15=Henry
Salutations
la liste possibleregarder une quarantaine de voitures provenant de plus de 15 marques
1 =Chevrolet
2 =Pontiac
3 =Buick
4 =Oldsmobile
5 =Cadillac
6 =Ford
7 =Mercury
8 =Lincoln
9 =Chrysler
10=Dodge
11=Plymouth
12=Hudson
13=Nash
14=Studebaker
15=Henry
Salutations
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Re: HISTOIRE DE NASCAR
DeSoto, Packard et Kaiser son possiblent aussi
Probablement une Volks ou deux ...peut etre des anglaises aussi.
Probablement une Volks ou deux ...peut etre des anglaises aussi.
Greaser- Kustom Kemper
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Voiture(s) : Buick Super 1958 4dr ht
Re: HISTOIRE DE NASCAR
Salut greaser
ce que je me pose comme question
c'est a props de la légalité des modèle Canadien en NASCAR a cette époque
comme pour la course en Ontario
http://www.motorsportscentral.com/nascarincanada1.asp
Salutations
oui possiblement comme tu ditDeSoto, Packard et Kaiser son possiblent aussi
ce que je me pose comme question
c'est a props de la légalité des modèle Canadien en NASCAR a cette époque
comme pour la course en Ontario
http://www.motorsportscentral.com/nascarincanada1.asp
Salutations
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Re: HISTOIRE DE NASCAR
Un petit post de mi-semaine, je doit couper en format, les sujet sont « chargés ».
Voyez une Hudson en Action ;
https://www.youtube.com/watch?v=KWhzYaYdwWI
PARTIE V
1954
À Détroit la course à la puissance est belle et bien lancée entre les manufacturiers et l’ont doit à tout prix déclasser la domination de Hudson et de Oldsmobile.
Bien que Herb Thomas gagne la première course de la saison a bord d’une Hornet de 1953, ce qui fait parler la foule au début 1954, c’est encore une Oldsmobile.
Avec une carrosserie entièrement mise au goût du jour, un choix impressionant de peintures bicolores très à la mode et un somptueux tableau de bord, la Oldsmobile plaît, mais encore! Olds à greffé a sa nouvelle carrosseries de son nouveau « rocket » un V8 de 324 pc développant 170 hp dans sa version de base et 185 hp dans la version « Super 88 ». Tim Flock remplacera même sa Hudson Hornet pour la nouvelle Oldsmobile pour la prochaine course de Daytonna Beach.
Tim Flock et la Olds #88.
L’Oldsmobile promet et attire l’attention de la foule, la voiture de Flock est équipée d’un radio émetteur 2 voies General Electric qui lui permet d’être en constante communication avec son équipe, une avancé technologique majeure pour l’époque.
Il reste encore un peu de dynamisme des concessionnaires Nash, celui vient tester sa nouvelle Statesman à Daytonna beach, il finira 38ième.
L’Oldsmobile de Tim Flock s’est qualifié 4ième pour le départ de Daytona s’élancera avec aisance lors du départ.
La voiture dominera entièrement la course avec une large avance sur Lee Petty.
Après la victoire de Flock les officiels de NASCAR inspectèrent sa voiture de fond en comble et découvrirent que le carburateur de l’Oldsmobile n’était pas exactement conforme à celui spécifié par Oldsmobile, Tim Flock fût disqualifié sur-le-champ.
Flock, victorieux, notez que l’on remettait le trophé avant de passer à l’inspection.
La victoire du Daytona Beach de 1954 sera donc décernée à Lee Petty sur Chrysler.
Lee Petty sur Chrysler
Chrysler semble avoir hausser la barre pour 1954. En effet, en retravaillant le V8 331pc « HEMI » de 1951, les ingénieurs de Chrysler arrivent à lui faire passer de 180 hp à 235 hp. Bien que les Chrysler soit lourdes, elles ont maintenant suffisamment de puissance pour chauffer les fesses aux Hudson. Encore une fois Chrysler se fait discret sur la publicité et la voiture est plus ou moins remarqué.
Suite à sa disqualification de Daytona Beach Tim Flock est furieux et abandonne le championnat du Grand-National pour opérer une station service dans la région d’Atlanta.
La Olds #88 est dorénavant piloté par le frère de Tim Flock, Bob Flock, remarquez qu’on a simplement « Effacé » le nom de Tim sur le toit de la voiture.
Le reste de la saison ne sera pas une bonne publicité pour Oldsmobile, en fait, la majorité des pilotes préfèrent courir le modèle de 1953 avec le 303 pc.
L’Oldsmobile 1953 de Glen « Fireball Roberts ».
Un bris courant des voitures sur les Speedway était les roues, pneu et les axes de roues qui ne resistaient pas au stress.
De son coté Bill France est dans les grands projets, celui-ci est à la conception d’un plan pour transformer Daytona en un ultime «Super-Speedway » pavé de 2.5 miles de long.
Nouveauté pour 1954, NASCAR ajoute un circuit routier. Entièrement disputé sur les pistes de l’aéroport de Linden dans le New-Jersey les promoteurs y permettent même l’inscription de voitures sport de haut niveau européennes ( moteurs 122 pc et moins seulement) pour venir courser avec les grosses sedans de Detroit. Buck Beker sur Olds et Herb Thomas sur Hudson vont se disputer la pole durant toutes la courses se touchant à plusieurs reprises, mais c’est la Jaguard de Al Keller qui profitera de l’occasion et franchira le drapeau à damier le premier.
La victoire de Al Keller sur Jaguar demeurera la seule remportée par une européenne/Importe dans l’histoire du NASCAR Grand-National.
Lee Petty sur Chrysler remportera le Grand National de 1954, avec 7 victoires. Mais se sont les Hudson de Herb Thomas et de Dick Rathman qui domineront sur les circuits.
Mais les dirigeant de Hudson doivent faire face à la réalité, les ventes de ces voitures ne sont pas proportionnelles au nombre de victoires remporté. Bien sur la Hornet jouit d’une solide réputation de performance auprès des amateurs, mais il en reste là. Le premier problème est que Hudson est incapable de renouveler sa carrosserie de façon significative. La construction monocoque faite pour sa gamme de véhicule étant complexe, il est difficile de la modifier pour la rendre sa carrosserie à la mode alors que les autres fabricants qui optent pour une construction « carrosserie-sur-chassis » peuvent se permettre de radicalement changer à chaque années le design de leur gamme voiture sans jamais renouveler leur châssis. On réussira tant bien que mal chez Hudson de moderniser la carrosserie de ses voitures en `54.
Le deuxième problème qui explique les mauvaises ventes des Hornet est l’absence de V8 et de sophistication dans ses moteurs. Hudson qui étrenne les même mécaniques depuis les années 40 n’a pas les moyens financiers de se lancer dans le développement de moteur OVH. Avec un prix au détail avoisinant celui d’une Buick V8 bien équipé, personne ne se précipite dans les salles de montre pour les Hudson.
La Hudson 1954 de Dick Rathman.
Hudson sera racheté par Nash-Kelvinator en 1954. Les prochains models portant l’insigne Hudson ne seront que des Nash rebadgés. D’ici 1955 les Hudson disparaîtront
complètement des circuits.
1954 marque le début de la guerre de V8 OVH chez les « Intermédiaires ».
Mercury avec son 256pc de 161 hp
Buick avec son 322 de 200 hp
Dodge avec son « Red Ram » 241 pc de 150 hp
Et ce n’est qu’un début, l’année 1955 s’annonce pleines de surprise, car touts les constructeurs semblent avoir une arme secrète en préparation….
Qui prendera la place de Hudson pour 1955? Est-ce que Oldsmobile pourra continuer d’être compétitif tout en ne s’impliquant pas dans le sport?
Suite prochainement….
Voyez une Hudson en Action ;
https://www.youtube.com/watch?v=KWhzYaYdwWI
PARTIE V
1954
À Détroit la course à la puissance est belle et bien lancée entre les manufacturiers et l’ont doit à tout prix déclasser la domination de Hudson et de Oldsmobile.
Bien que Herb Thomas gagne la première course de la saison a bord d’une Hornet de 1953, ce qui fait parler la foule au début 1954, c’est encore une Oldsmobile.
Avec une carrosserie entièrement mise au goût du jour, un choix impressionant de peintures bicolores très à la mode et un somptueux tableau de bord, la Oldsmobile plaît, mais encore! Olds à greffé a sa nouvelle carrosseries de son nouveau « rocket » un V8 de 324 pc développant 170 hp dans sa version de base et 185 hp dans la version « Super 88 ». Tim Flock remplacera même sa Hudson Hornet pour la nouvelle Oldsmobile pour la prochaine course de Daytonna Beach.
Tim Flock et la Olds #88.
L’Oldsmobile promet et attire l’attention de la foule, la voiture de Flock est équipée d’un radio émetteur 2 voies General Electric qui lui permet d’être en constante communication avec son équipe, une avancé technologique majeure pour l’époque.
Il reste encore un peu de dynamisme des concessionnaires Nash, celui vient tester sa nouvelle Statesman à Daytonna beach, il finira 38ième.
L’Oldsmobile de Tim Flock s’est qualifié 4ième pour le départ de Daytona s’élancera avec aisance lors du départ.
La voiture dominera entièrement la course avec une large avance sur Lee Petty.
Après la victoire de Flock les officiels de NASCAR inspectèrent sa voiture de fond en comble et découvrirent que le carburateur de l’Oldsmobile n’était pas exactement conforme à celui spécifié par Oldsmobile, Tim Flock fût disqualifié sur-le-champ.
Flock, victorieux, notez que l’on remettait le trophé avant de passer à l’inspection.
La victoire du Daytona Beach de 1954 sera donc décernée à Lee Petty sur Chrysler.
Lee Petty sur Chrysler
Chrysler semble avoir hausser la barre pour 1954. En effet, en retravaillant le V8 331pc « HEMI » de 1951, les ingénieurs de Chrysler arrivent à lui faire passer de 180 hp à 235 hp. Bien que les Chrysler soit lourdes, elles ont maintenant suffisamment de puissance pour chauffer les fesses aux Hudson. Encore une fois Chrysler se fait discret sur la publicité et la voiture est plus ou moins remarqué.
Suite à sa disqualification de Daytona Beach Tim Flock est furieux et abandonne le championnat du Grand-National pour opérer une station service dans la région d’Atlanta.
La Olds #88 est dorénavant piloté par le frère de Tim Flock, Bob Flock, remarquez qu’on a simplement « Effacé » le nom de Tim sur le toit de la voiture.
Le reste de la saison ne sera pas une bonne publicité pour Oldsmobile, en fait, la majorité des pilotes préfèrent courir le modèle de 1953 avec le 303 pc.
L’Oldsmobile 1953 de Glen « Fireball Roberts ».
Un bris courant des voitures sur les Speedway était les roues, pneu et les axes de roues qui ne resistaient pas au stress.
De son coté Bill France est dans les grands projets, celui-ci est à la conception d’un plan pour transformer Daytona en un ultime «Super-Speedway » pavé de 2.5 miles de long.
Nouveauté pour 1954, NASCAR ajoute un circuit routier. Entièrement disputé sur les pistes de l’aéroport de Linden dans le New-Jersey les promoteurs y permettent même l’inscription de voitures sport de haut niveau européennes ( moteurs 122 pc et moins seulement) pour venir courser avec les grosses sedans de Detroit. Buck Beker sur Olds et Herb Thomas sur Hudson vont se disputer la pole durant toutes la courses se touchant à plusieurs reprises, mais c’est la Jaguard de Al Keller qui profitera de l’occasion et franchira le drapeau à damier le premier.
La victoire de Al Keller sur Jaguar demeurera la seule remportée par une européenne/Importe dans l’histoire du NASCAR Grand-National.
Lee Petty sur Chrysler remportera le Grand National de 1954, avec 7 victoires. Mais se sont les Hudson de Herb Thomas et de Dick Rathman qui domineront sur les circuits.
Mais les dirigeant de Hudson doivent faire face à la réalité, les ventes de ces voitures ne sont pas proportionnelles au nombre de victoires remporté. Bien sur la Hornet jouit d’une solide réputation de performance auprès des amateurs, mais il en reste là. Le premier problème est que Hudson est incapable de renouveler sa carrosserie de façon significative. La construction monocoque faite pour sa gamme de véhicule étant complexe, il est difficile de la modifier pour la rendre sa carrosserie à la mode alors que les autres fabricants qui optent pour une construction « carrosserie-sur-chassis » peuvent se permettre de radicalement changer à chaque années le design de leur gamme voiture sans jamais renouveler leur châssis. On réussira tant bien que mal chez Hudson de moderniser la carrosserie de ses voitures en `54.
Le deuxième problème qui explique les mauvaises ventes des Hornet est l’absence de V8 et de sophistication dans ses moteurs. Hudson qui étrenne les même mécaniques depuis les années 40 n’a pas les moyens financiers de se lancer dans le développement de moteur OVH. Avec un prix au détail avoisinant celui d’une Buick V8 bien équipé, personne ne se précipite dans les salles de montre pour les Hudson.
La Hudson 1954 de Dick Rathman.
Hudson sera racheté par Nash-Kelvinator en 1954. Les prochains models portant l’insigne Hudson ne seront que des Nash rebadgés. D’ici 1955 les Hudson disparaîtront
complètement des circuits.
1954 marque le début de la guerre de V8 OVH chez les « Intermédiaires ».
Mercury avec son 256pc de 161 hp
Buick avec son 322 de 200 hp
Dodge avec son « Red Ram » 241 pc de 150 hp
Et ce n’est qu’un début, l’année 1955 s’annonce pleines de surprise, car touts les constructeurs semblent avoir une arme secrète en préparation….
Qui prendera la place de Hudson pour 1955? Est-ce que Oldsmobile pourra continuer d’être compétitif tout en ne s’impliquant pas dans le sport?
Suite prochainement….
Greaser- Kustom Kemper
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Re: HISTOIRE DE NASCAR
Même pour quelqu'un qui ne sait pas lire le francais c'est surement intéressant juste avec la qualité et le choix de photos
La disqualification de Flock a cause de son carburateur m'ammène une question ... L'option J2 était-elle disponible en 54 ou avant ?
La disqualification de Flock a cause de son carburateur m'ammène une question ... L'option J2 était-elle disponible en 54 ou avant ?
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Re: HISTOIRE DE NASCAR
L"option J-2 Chez Olds etait que disponible de 1957 a 1958
Patience, j'y arriverai bientot au J-2
Patience, j'y arriverai bientot au J-2
Greaser- Kustom Kemper
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Re: HISTOIRE DE NASCAR
J'en veux encore!
Bravo encore une fois!
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Re: HISTOIRE DE NASCAR
Comment ça :
Ça c'est pas correct Mon pop corn yé pas fini pis ma bière est juste à moitié !
Aweye Greaser, envoie du stock, c'est tellement bon
Suite prochainement….
Ça c'est pas correct Mon pop corn yé pas fini pis ma bière est juste à moitié !
Aweye Greaser, envoie du stock, c'est tellement bon
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Re: HISTOIRE DE NASCAR
Salut Greaser
encore une fois Bravo
ma naisssance
au réunion a Chateauguay cette été il y en avait un Nash très semblable
a celui la le (rouge)
Salutations
encore une fois Bravo
j'ai hate a cette période et 1955 c'est l'année deEt ce n’est qu’un début, l’année 1955 s’annonce pleines de surprise, car touts les constructeurs semblent avoir une arme secrète en préparation….
ma naisssance
au réunion a Chateauguay cette été il y en avait un Nash très semblable
a celui la le (rouge)
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Re: HISTOIRE DE NASCAR
427copoz a écrit:Salut Greaser
encore une fois Bravoj'ai hate a cette période et 1955 c'est l'année deEt ce n’est qu’un début, l’année 1955 s’annonce pleines de surprise, car touts les constructeurs semblent avoir une arme secrète en préparation….
ma naisssance
au réunion a Chateauguay cette été il y en avait un Nash très semblable
a celui la le (rouge)
Salutations
Tu sera servit, l'année 1955 comportera deux post entier....
C'est une année mouvementé dans le mode de l'automobile et du NASCAR.
Pour la Nash, à force de voir le model 53-54, je commence a vraiment avoir un coup de coeur, d'ailleur cette photo est une des mes préféré.
Pour ce qui est de ton intérogation face au model qui ont courru au Canada, ma téhorie est que si un model Canadien se serait inscrit pour la course (ex: un Meteor) Il aurait été admis si sont setup est conforme au spécification d'un Meteor...
Au début du NASCAR le livres des règlement n'était pas très épais et ces des mécaniciens comme Smokey Yunnick qui justement ont regarder le livre de plus près en trichant sur toutes les "omissions" du livre....
On ajoutait des règle a mesure que l'ont découvrait ses "tricheries" légales.
C'était une formidable époque pour les chef mécano qui avait une notoriété pas mal plus grande qu'aujourd'hui ou le sport focus sur le pilote uniquement
Benhur a écrit:
Ça c'est pas correct Mon pop corn yé pas fini pis ma bière est juste à moitié !
Aweye Greaser, envoie du stock, c'est tellement bon
Ne t'inquiète pas, je racourcis mes post, mais ils seront plus fréquent pour garder le "beat".
MERCI A TOUS DE VOS COMMENTAIRES!
Greaser- Kustom Kemper
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Re: HISTOIRE DE NASCAR
Salut Greaser
des tricherie
Salutations
ta théorie a du sensPour ce qui est de ton intérogation face au model qui ont courru au Canada, ma téhorie est que si un model Canadien se serait inscrit pour la course (ex: un Meteor) Il aurait été admis si sont setup est conforme au spécification d'un Meteor...
Ils ont surement appris beaucoup de trucC'était une formidable époque pour les chef mécano qui avait une notoriété pas mal plus grande qu'aujourd'hui ou le sport focus sur le pilote uniquement
des tricherie
Salutations
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Re: HISTOIRE DE NASCAR
PARTIE VI
L’AUBE DE 1955
Les grandes compagnies de produits automobiles commencent à sérieusement considérer le NASCAR comme un véhicule idéal pour faire vendre ses produits et acquérir une réputation sur le marché, après tout Hudson avait bien réussi à donner du panache à sa Hornet avec un peu de publicité.
Contrairement au monoplaces, a partir de 1953, les stock car du Grand-National commencent à être de véritables panneaux publicitaires, comme le montre cette Buick.
Après touts, les gens s’identifiaient plus à un produit installé sur une voiture de production régulière qui glisse sur la terre battue qu’à une monoplace sophistiqué en Indy.
Champion se servait allègrement de la victoire du Grand National de Lee Petty sur Chrysler pour venter ses produits.
La sortie de plusieurs nouveau models s’annonce pour 1955, presque touts les manufacturiers ont une nouvelle carrosserie et V8 à offrir, la compétition s’annonce chaude et ont est prêt à se battre sur touts les fronts pour vendre des voitures. La suprématie au niveau de la puissance demeure un atout important. Quel voiture économique sera la plus puissante pour 1955? Quel intermédiaire? Quel Luxueuse?
Les marques offrant des pubs plus agressives au niveau de la publicité sur la performance étaient celles qui n’avaient pas encore forgé de réputation sur leur V8.
Chrysler va jouer le tout pour le tout en 1955 en lançant son model 300 (C-300).
Sous l’expertise de plusieurs pilotes et mécanos habitué des HEMI Chrysler apportera encore des changements à son « vieux » 331 pc datant de 1951, passant du 235hp de 1954 à 300hp pour 1955. Un chiffre magique, puisque aucune automobile américaine de production dite « régulière » n’a jamais affiché une telle puissance. Le chiffre est tellement magique qui surpasse même la Cadillac Eldorado de cette année là qui affiche 270hp.
Le chiffre de puissance du HEMI étant tellement symbolique que Chrysler décide de nommer le model 300. La voiture occupera la place au sein de la gamme des models Chrysler entre la New-Yorker et l’Imperial.
FIREPOWER, A l'aide du HEMI la reputation de Chrysler changera du jour au lendemain.
Avec son HEMI de course et ses deux carburateurs 4 corps la Chrysler 300 semble destiné à rafler des podiums, mais Chrysler s’arrête là et continue à regarder le NASCAR de loin. La puissance de sa voiture fait jaser le monde et crée un tel remous que Chrysler n’a pas besoin de « forcer » sa voiture sur les podiums pour avoir obtenir son statut mythique, seul le chiffre de la puissance afficher fait bonne publicité à Chrysler.
La Chrysler 300 de 1955 sera le porte étendard du nouveau look des Chrysler, le « Foward Look » de Virgil Exner sera un des plus extravagant de Detroit.
Voyez un vidéo corporatif que Chrysler montrait a ses vendeurs pour mieux vendre et promouvoir la nouvelle image de Chrysler pour 1955 ;
http://video.google.com/videoplay?docid=4607419263494869033
Une autre compagnie semble magnétisé par l’effet publicitaire que produit NASCAR, mais cette fois ce n’est pas une compagnie automobile ;
Les moteurs de hors-bord MERCURY et son fondateur/inventeur Carl Kiekhaefer.
Kiekhaefer et homme d’affaire excentrique et philanthrope, bien qu’il n’aime pas la course automobile il voit que celui-ci peut offrire une belle vitrine publicitaire si la voiture se retrouve souvent au podium. Kiekhaefer sait que les amateurs de moteurs de courses sont aussi de potables amateurs de moteurs marins. Depuis le début des années 50 Kiekhaefer à un œil sur le NASCAR, après un essaie infructueux avec une Chrysler à la Carrera Panamericana de 1951, il engage des pilotes pour courir ses Chrysler pour les compétitions de Stock Car du AAA.
Pourquoi pas le NASCAR dès le début? Kiekhaefer tentera en 1954, mais il laissera tombé, furieux contre les méthodes de Smokey Yunnick chez Hudson qui par touts les moyens possibles contourne les règlements du livre pour gagner.
La fin de Hudson en 1954 et l’arrivé de la Chrysler 300 en 1955 sont les conditions idéales pour Kiekhaefer. Avec ses millions de dollars en poche, Kiekhaefer se paie une flotte entière de Chrysler 300 fraîchement neuve et sans l’aide du manufacturier, il se sert de ses installations chez Mercury Outboard (atelier, Dyno etc..) et de ses employés pour démonter toutes les Chrysler et les préparer pour la course ; Moteur blueprint et balancé, châssis renforci, Kiekhaefer avait déjà une longueur d’avance sur les autres équipes indépendantes qui n’avaient pas les moyens et les installations pour se payer une préparation aussi avancé.
Les Ateliers de Mercury Outboard préparant ses HEMI
Kiekhaefer ira ensuite chercher Tim Flock qui avait abandonné le NASCAR en 1954 après sa disqualification de Daytona Beach.
Tim Flock et la fameuse #300 Mercury Outboard.
La course inaugurale à Daytona Beach en est une importante pour Kiekhaefer, le marché du sud n’a pas encore été percé par cet homme d’affaire Yankee et la plage mythique est un endroit symbolique pour vendre des moteurs de hors-bord. Avec Tim Flock comme pilote vedette, Smokey Yunnick/Hudson en dehors de ses pattes et ses voitures les plus puissantes jamais sortie de Détroit en piste, Kiekhaefer est assuré de la victoire. Après tout à Daytona Beach les Chrysler 300 ont prouvé quelles pouvaient atteindre 205 km/h entièrement stock.
Avec un prix faramineux au détail d’environ 4 200$ l’unité les Chrysler ne sont pas une choix populaire des pilotes (en 1955, une des voitures les plus chère et plus luxueuse, la Cadillac coupe Deville coûtait 4 300$). Un nombre limité de pilotes indépendants qui furent loyaux au produit Mopar depuis les débuts du NASCAR et qui ont participé au développement de la Chrysler 300 se virent offrir une C-300 flambant neuve, le plus notoire étant Lee Petty.
Qui aura assez d’audace pour affronter l’équipe de Kiekhaefer sur la piste pour la saison 1955? Et avec quelle voiture?
La suite bientôt….
L’AUBE DE 1955
Les grandes compagnies de produits automobiles commencent à sérieusement considérer le NASCAR comme un véhicule idéal pour faire vendre ses produits et acquérir une réputation sur le marché, après tout Hudson avait bien réussi à donner du panache à sa Hornet avec un peu de publicité.
Contrairement au monoplaces, a partir de 1953, les stock car du Grand-National commencent à être de véritables panneaux publicitaires, comme le montre cette Buick.
Après touts, les gens s’identifiaient plus à un produit installé sur une voiture de production régulière qui glisse sur la terre battue qu’à une monoplace sophistiqué en Indy.
Champion se servait allègrement de la victoire du Grand National de Lee Petty sur Chrysler pour venter ses produits.
La sortie de plusieurs nouveau models s’annonce pour 1955, presque touts les manufacturiers ont une nouvelle carrosserie et V8 à offrir, la compétition s’annonce chaude et ont est prêt à se battre sur touts les fronts pour vendre des voitures. La suprématie au niveau de la puissance demeure un atout important. Quel voiture économique sera la plus puissante pour 1955? Quel intermédiaire? Quel Luxueuse?
Les marques offrant des pubs plus agressives au niveau de la publicité sur la performance étaient celles qui n’avaient pas encore forgé de réputation sur leur V8.
Chrysler va jouer le tout pour le tout en 1955 en lançant son model 300 (C-300).
Sous l’expertise de plusieurs pilotes et mécanos habitué des HEMI Chrysler apportera encore des changements à son « vieux » 331 pc datant de 1951, passant du 235hp de 1954 à 300hp pour 1955. Un chiffre magique, puisque aucune automobile américaine de production dite « régulière » n’a jamais affiché une telle puissance. Le chiffre est tellement magique qui surpasse même la Cadillac Eldorado de cette année là qui affiche 270hp.
Le chiffre de puissance du HEMI étant tellement symbolique que Chrysler décide de nommer le model 300. La voiture occupera la place au sein de la gamme des models Chrysler entre la New-Yorker et l’Imperial.
FIREPOWER, A l'aide du HEMI la reputation de Chrysler changera du jour au lendemain.
Avec son HEMI de course et ses deux carburateurs 4 corps la Chrysler 300 semble destiné à rafler des podiums, mais Chrysler s’arrête là et continue à regarder le NASCAR de loin. La puissance de sa voiture fait jaser le monde et crée un tel remous que Chrysler n’a pas besoin de « forcer » sa voiture sur les podiums pour avoir obtenir son statut mythique, seul le chiffre de la puissance afficher fait bonne publicité à Chrysler.
La Chrysler 300 de 1955 sera le porte étendard du nouveau look des Chrysler, le « Foward Look » de Virgil Exner sera un des plus extravagant de Detroit.
Voyez un vidéo corporatif que Chrysler montrait a ses vendeurs pour mieux vendre et promouvoir la nouvelle image de Chrysler pour 1955 ;
http://video.google.com/videoplay?docid=4607419263494869033
Une autre compagnie semble magnétisé par l’effet publicitaire que produit NASCAR, mais cette fois ce n’est pas une compagnie automobile ;
Les moteurs de hors-bord MERCURY et son fondateur/inventeur Carl Kiekhaefer.
Kiekhaefer et homme d’affaire excentrique et philanthrope, bien qu’il n’aime pas la course automobile il voit que celui-ci peut offrire une belle vitrine publicitaire si la voiture se retrouve souvent au podium. Kiekhaefer sait que les amateurs de moteurs de courses sont aussi de potables amateurs de moteurs marins. Depuis le début des années 50 Kiekhaefer à un œil sur le NASCAR, après un essaie infructueux avec une Chrysler à la Carrera Panamericana de 1951, il engage des pilotes pour courir ses Chrysler pour les compétitions de Stock Car du AAA.
Pourquoi pas le NASCAR dès le début? Kiekhaefer tentera en 1954, mais il laissera tombé, furieux contre les méthodes de Smokey Yunnick chez Hudson qui par touts les moyens possibles contourne les règlements du livre pour gagner.
La fin de Hudson en 1954 et l’arrivé de la Chrysler 300 en 1955 sont les conditions idéales pour Kiekhaefer. Avec ses millions de dollars en poche, Kiekhaefer se paie une flotte entière de Chrysler 300 fraîchement neuve et sans l’aide du manufacturier, il se sert de ses installations chez Mercury Outboard (atelier, Dyno etc..) et de ses employés pour démonter toutes les Chrysler et les préparer pour la course ; Moteur blueprint et balancé, châssis renforci, Kiekhaefer avait déjà une longueur d’avance sur les autres équipes indépendantes qui n’avaient pas les moyens et les installations pour se payer une préparation aussi avancé.
Les Ateliers de Mercury Outboard préparant ses HEMI
Kiekhaefer ira ensuite chercher Tim Flock qui avait abandonné le NASCAR en 1954 après sa disqualification de Daytona Beach.
Tim Flock et la fameuse #300 Mercury Outboard.
La course inaugurale à Daytona Beach en est une importante pour Kiekhaefer, le marché du sud n’a pas encore été percé par cet homme d’affaire Yankee et la plage mythique est un endroit symbolique pour vendre des moteurs de hors-bord. Avec Tim Flock comme pilote vedette, Smokey Yunnick/Hudson en dehors de ses pattes et ses voitures les plus puissantes jamais sortie de Détroit en piste, Kiekhaefer est assuré de la victoire. Après tout à Daytona Beach les Chrysler 300 ont prouvé quelles pouvaient atteindre 205 km/h entièrement stock.
Avec un prix faramineux au détail d’environ 4 200$ l’unité les Chrysler ne sont pas une choix populaire des pilotes (en 1955, une des voitures les plus chère et plus luxueuse, la Cadillac coupe Deville coûtait 4 300$). Un nombre limité de pilotes indépendants qui furent loyaux au produit Mopar depuis les débuts du NASCAR et qui ont participé au développement de la Chrysler 300 se virent offrir une C-300 flambant neuve, le plus notoire étant Lee Petty.
Qui aura assez d’audace pour affronter l’équipe de Kiekhaefer sur la piste pour la saison 1955? Et avec quelle voiture?
La suite bientôt….
Greaser- Kustom Kemper
- Ville/Région : Mourrial
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Voiture(s) : Buick Super 1958 4dr ht
Re: HISTOIRE DE NASCAR
Je suis impatient et j'attends la suite!
Bravo!continue
Bravo!continue
custom53- Vrai de vrai
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Voiture(s) : Ford Customline 1953(vendu) et Buick Lesabre convertible 1970
Re: HISTOIRE DE NASCAR
Vraiment une très belle voiture cette 300 de 1955
Avec le prix mentionné je comprend pourquoi en en voie pas souvent
Avec le prix mentionné je comprend pourquoi en en voie pas souvent
Dom- Bâtisseur
- Ville/Région : Rive-Sud de Montréal
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Date d'inscription : 23/04/2005
Voiture(s) : Trans Am 77, Mustang GT 09, Focus 07
Re: HISTOIRE DE NASCAR
PARTIE VII
1955 – DAYTONA
La course de Daytona Beach, 1955.
En fevrier 1955, Kiekhaefer débarque avec son armada a Daytona Beach.
Son arrivé est annoncé en grande pompe, Bill France est très content de l’arrivé d’un équipe sérieuse avec beaucoup d’argent a placer dans le NASCAR.
En fait, Kiekhaefer est tellement sûr que ces Chrysler 300 vont dominer la course, qu’il ose même prendre une série de photos de ses pilotes et voitures avec le trophée du 160 miles de Daytona Beach. Kiekhaefer croit que ce serait une meilleure publicité si les photos seraient prise AVANT que les voitures soient souillé par le sable.
L’attitude et les dollars du nouveau joueur en NASCAR semblent peut-être plaire à Bill France, mais les gens du sud ne sont pas près de laisser « leur sport » envahir par un riche Yankee.
Daytonna Beach est LE bastion du NASCAR et les gens du coin veulent donner une sérieuse correction à Kiekhaefer « Made in Daytona ».
Fish Carburators est une petite entreprise de Daytona qui cherche fort bien à faire percer son produit sur le marché automobile. En fait, John Robert Fish est l’inventeur d’un carburateur révolutionnaire qui économiserait de l’essence et augmenterait grandement la performance des voitures.
Les ateliers de Fish Carburator à Daytona.
Fish est un indépendant dans le monde de l’automobile et cela fait peur aux manufacturiers et aux compagnies pétrolières. Ceux-ci ont peur que les gens ne veuillent plus des carburateurs « d’origine » pour les remplacer eux même par des M-1 de Fish.
Carburateur M-1 de Fish.
Fish Carburator se retrouve victime d’intimidation et de menaces de la part des grandes compagnies, une accusation de fraude postale viendra ternir la réputation de Fish. Le cas n’ira jamais en court, l’accusation étant fausse. Fish Carburators obtient peu d’ouverture pour annoncer son produit.
Le NASCAR semble le sport le plus idéal pour véhiculer l’image de sa marque. Aucune compagnie ne peut l’empêcher de placer une voiture en piste et la Fish Carburator peut prouver son efficacité en l’installant sur une « Modified ».
Une modified Fish Carburators
Cependant la classe « Modified » n’est pas celle dont les médias retiennent l’attention, mais bien le Grand National. Fish veut faire courir une voiture avec les « Strickly-Stock » mais étant donnée le règlement sur les modifications permises, Fish sait qu’il ne pourra pas y installer son carburateur, mais il sait aussi qu’un podium à Daytona assurerait une visibilité dans la presse écrite dans toute l’Amérique, Bob Fish se lance.
Il put obtenir le support de Inland-Buick de Daytona Beach, Buick qui n’offrait aucun support à ses voitures en NASCAR n’émit pas d’objection à ce qu’une Buick Century 1955 Inland/Fish Carburator participe au 160 Miles de Daytona.
Pour 1955, Buick à tranquillement fait passer sont V8 de 322pc à une puissance de 236hp. Mis à part la Cadillac de la même année, la Buick Century était la voiture la plus puissante que GM avait à offrir en 1955.
V8 « Nailhead » Buick.
Fish confie la préparation de la Buick à Red Vogt.
Vogt et son garage d’Atlanta dans les premiers jours du NASCAR.
Vogt était déjà un vétéran mécanicien du circuit NASCAR, en fait, il était un des fondateurs de l’organisation. Étant le principal expert mécanicien de Bill France à l’époque son expertise A permit la rédaction des règles sur les voitures coursant en NASCAR.
La fameuse Buick Century M-1 préparé par Red Vogt.
Avec une puissante voiture, un bon chef d’équipe/mécanicien, Bob Fish veut s’assurer d’avoir un pilote compétitif au volant de sa Buick, il ira donc chercher un natif de la Floride, Glenn « Fireball » Roberts. À seulement 19 ans Roberts avait été le premier à gagner une course de NASCAR en 1948 (Daytona Beach) Et à 20 ans, Glenn Roberts avait terminé le championnat du Grand National en 1950 en deuxième position. Bien que jusqu'à 1955 sa participation au Grand National demeurai sporadique, Roberts était un pilote apprécié de la foule à cause de son style de pilotage très serré d’où son surnom « Fireball » lui était tout désigné. (Glenn Roberts à d’abord reçue le surnom de « Fireball » à cause de sa carrière de lanceur de Base-ball collégien).
Roberts et sa femme
Roberts avait d’abord été un étudiant en ingénierie à l’université avant de tout abandonner pour se lancer à temps plein en course automobile, le grand gaillard bien articuler de 25 semble avoir impressionné Fish car celui-ci lui donna un emplois au sein de Fish Carburators en temps qu’ingénieur/pilote d’essaie.
Fireball Roberts, Red Vogt et Bob Fish.
L’équipe assemblée par Bob Fish réunissait tout ce qui pouvait rendre de plus fier le sud-est américain. La compétition avec les Chrysler de Kiekhaefer s’annonce solide.
Les employés de Fish Carburator et la Buick M-1.
Lors des qualifications de Daytona Beach, Fireball Roberts placera la M-1 en quatrième position.
Avoir la Buick dans le peloton de tête enthousiasme les gens de Fish Carburator et Inland Buick qui leur assure une visibilité assurée durant la course qui est maintenant d’envergure nationale.
La pole sera tenue par Tim Flock et l’infâme Chysler 300.
La soiré avant la course de Daytona Red Vogt et son adjoint Ray Fox décident qu’il vaut mieux retravailler le moteur de la M-1 si ceux-ci veulent pouvoir talonner les Chrysler de Tim Flock et de Lee Petty. Durant toute la nuit et jusqu’au petites heures du matin Vogt et Fox procéderont à la reconstruction totale du 322 pc de la Buick.
La course s’annonce chaude lors du départ.
En fait, il n’en est rien, la Buick de Fireball roberts prend rapidement la pole.
Pour ensuite prendre de la distance…
Et dominer toute la course.
Tim Flock terminera au deuxième rang, soit une minute derrière Roberts.
Kiekhaefer est alors ridiculisé par la presse, lui qui 36 heures plus tôt prenait des photos de ses voitures avec le trophée de la course. Humilié et furieux, Kiekhaefer se rendent au garage de Fish Carburator où la Buick de Fireball Roberts sera inspecté par les officiels de NASCAR.
Bill France dût annoncer la pénible nouvelle Kiekhaefer que la Buick M-1 était tout à fait conforme et qu’ils n’avaient trouvé aucune infraction au règlement du NASCAR. Kiekhaefer à simplement repondu a France ; « Re-Inspectez la voiture jusqu’à ce que vous en trouvez une ».
On a complètement démonter le moteur de la Buick M-1 afin de procéder à l’inspection la plus complète.
France qui voulait à tout prix garder Kiekhaefer et ses millions de dollars en NASCAR fit entorse à ses principes et demanda une seconde inspection. Il fut découvert que Red Vogt aurait altéré ses pushrod en les rapetissant de 0.016 pouces. Vogt clama qu’il avait eu le consentement verbal des officiels de NASCAR, ceux-ci demeurèrent muets.
Pas moins de 24 heures après la course de Daytona Beach, Fireball Roberts et la Buick M-1 Furent disqualifiées.
Kiekhaefer était satisfait sa réputation était nettoyée, puisqu’il avait eu la victoire dont il s’était vanté de remporté facilement. Ce fût un coup dur pour Fish Carburator qui vit sa réputation ternie encore une fois. Tim Flock pour sa part, prit le trophée de Daytona Beach sans dédain, lui qui l’année d’avant avait été disqualifiée au profil de Lee Petty dans des circonstances similaires.
Tim Flock a Daytona, 1955
La course de Daytona de 1955 demeure la plus controversé de l’histoire du NASCAR et aujourd’hui encore son issue est encore contesté.
La suite bientôt….
1955 – DAYTONA
La course de Daytona Beach, 1955.
En fevrier 1955, Kiekhaefer débarque avec son armada a Daytona Beach.
Son arrivé est annoncé en grande pompe, Bill France est très content de l’arrivé d’un équipe sérieuse avec beaucoup d’argent a placer dans le NASCAR.
En fait, Kiekhaefer est tellement sûr que ces Chrysler 300 vont dominer la course, qu’il ose même prendre une série de photos de ses pilotes et voitures avec le trophée du 160 miles de Daytona Beach. Kiekhaefer croit que ce serait une meilleure publicité si les photos seraient prise AVANT que les voitures soient souillé par le sable.
L’attitude et les dollars du nouveau joueur en NASCAR semblent peut-être plaire à Bill France, mais les gens du sud ne sont pas près de laisser « leur sport » envahir par un riche Yankee.
Daytonna Beach est LE bastion du NASCAR et les gens du coin veulent donner une sérieuse correction à Kiekhaefer « Made in Daytona ».
Fish Carburators est une petite entreprise de Daytona qui cherche fort bien à faire percer son produit sur le marché automobile. En fait, John Robert Fish est l’inventeur d’un carburateur révolutionnaire qui économiserait de l’essence et augmenterait grandement la performance des voitures.
Les ateliers de Fish Carburator à Daytona.
Fish est un indépendant dans le monde de l’automobile et cela fait peur aux manufacturiers et aux compagnies pétrolières. Ceux-ci ont peur que les gens ne veuillent plus des carburateurs « d’origine » pour les remplacer eux même par des M-1 de Fish.
Carburateur M-1 de Fish.
Fish Carburator se retrouve victime d’intimidation et de menaces de la part des grandes compagnies, une accusation de fraude postale viendra ternir la réputation de Fish. Le cas n’ira jamais en court, l’accusation étant fausse. Fish Carburators obtient peu d’ouverture pour annoncer son produit.
Le NASCAR semble le sport le plus idéal pour véhiculer l’image de sa marque. Aucune compagnie ne peut l’empêcher de placer une voiture en piste et la Fish Carburator peut prouver son efficacité en l’installant sur une « Modified ».
Une modified Fish Carburators
Cependant la classe « Modified » n’est pas celle dont les médias retiennent l’attention, mais bien le Grand National. Fish veut faire courir une voiture avec les « Strickly-Stock » mais étant donnée le règlement sur les modifications permises, Fish sait qu’il ne pourra pas y installer son carburateur, mais il sait aussi qu’un podium à Daytona assurerait une visibilité dans la presse écrite dans toute l’Amérique, Bob Fish se lance.
Il put obtenir le support de Inland-Buick de Daytona Beach, Buick qui n’offrait aucun support à ses voitures en NASCAR n’émit pas d’objection à ce qu’une Buick Century 1955 Inland/Fish Carburator participe au 160 Miles de Daytona.
Pour 1955, Buick à tranquillement fait passer sont V8 de 322pc à une puissance de 236hp. Mis à part la Cadillac de la même année, la Buick Century était la voiture la plus puissante que GM avait à offrir en 1955.
V8 « Nailhead » Buick.
Fish confie la préparation de la Buick à Red Vogt.
Vogt et son garage d’Atlanta dans les premiers jours du NASCAR.
Vogt était déjà un vétéran mécanicien du circuit NASCAR, en fait, il était un des fondateurs de l’organisation. Étant le principal expert mécanicien de Bill France à l’époque son expertise A permit la rédaction des règles sur les voitures coursant en NASCAR.
La fameuse Buick Century M-1 préparé par Red Vogt.
Avec une puissante voiture, un bon chef d’équipe/mécanicien, Bob Fish veut s’assurer d’avoir un pilote compétitif au volant de sa Buick, il ira donc chercher un natif de la Floride, Glenn « Fireball » Roberts. À seulement 19 ans Roberts avait été le premier à gagner une course de NASCAR en 1948 (Daytona Beach) Et à 20 ans, Glenn Roberts avait terminé le championnat du Grand National en 1950 en deuxième position. Bien que jusqu'à 1955 sa participation au Grand National demeurai sporadique, Roberts était un pilote apprécié de la foule à cause de son style de pilotage très serré d’où son surnom « Fireball » lui était tout désigné. (Glenn Roberts à d’abord reçue le surnom de « Fireball » à cause de sa carrière de lanceur de Base-ball collégien).
Roberts et sa femme
Roberts avait d’abord été un étudiant en ingénierie à l’université avant de tout abandonner pour se lancer à temps plein en course automobile, le grand gaillard bien articuler de 25 semble avoir impressionné Fish car celui-ci lui donna un emplois au sein de Fish Carburators en temps qu’ingénieur/pilote d’essaie.
Fireball Roberts, Red Vogt et Bob Fish.
L’équipe assemblée par Bob Fish réunissait tout ce qui pouvait rendre de plus fier le sud-est américain. La compétition avec les Chrysler de Kiekhaefer s’annonce solide.
Les employés de Fish Carburator et la Buick M-1.
Lors des qualifications de Daytona Beach, Fireball Roberts placera la M-1 en quatrième position.
Avoir la Buick dans le peloton de tête enthousiasme les gens de Fish Carburator et Inland Buick qui leur assure une visibilité assurée durant la course qui est maintenant d’envergure nationale.
La pole sera tenue par Tim Flock et l’infâme Chysler 300.
La soiré avant la course de Daytona Red Vogt et son adjoint Ray Fox décident qu’il vaut mieux retravailler le moteur de la M-1 si ceux-ci veulent pouvoir talonner les Chrysler de Tim Flock et de Lee Petty. Durant toute la nuit et jusqu’au petites heures du matin Vogt et Fox procéderont à la reconstruction totale du 322 pc de la Buick.
La course s’annonce chaude lors du départ.
En fait, il n’en est rien, la Buick de Fireball roberts prend rapidement la pole.
Pour ensuite prendre de la distance…
Et dominer toute la course.
Tim Flock terminera au deuxième rang, soit une minute derrière Roberts.
Kiekhaefer est alors ridiculisé par la presse, lui qui 36 heures plus tôt prenait des photos de ses voitures avec le trophée de la course. Humilié et furieux, Kiekhaefer se rendent au garage de Fish Carburator où la Buick de Fireball Roberts sera inspecté par les officiels de NASCAR.
Bill France dût annoncer la pénible nouvelle Kiekhaefer que la Buick M-1 était tout à fait conforme et qu’ils n’avaient trouvé aucune infraction au règlement du NASCAR. Kiekhaefer à simplement repondu a France ; « Re-Inspectez la voiture jusqu’à ce que vous en trouvez une ».
On a complètement démonter le moteur de la Buick M-1 afin de procéder à l’inspection la plus complète.
France qui voulait à tout prix garder Kiekhaefer et ses millions de dollars en NASCAR fit entorse à ses principes et demanda une seconde inspection. Il fut découvert que Red Vogt aurait altéré ses pushrod en les rapetissant de 0.016 pouces. Vogt clama qu’il avait eu le consentement verbal des officiels de NASCAR, ceux-ci demeurèrent muets.
Pas moins de 24 heures après la course de Daytona Beach, Fireball Roberts et la Buick M-1 Furent disqualifiées.
Kiekhaefer était satisfait sa réputation était nettoyée, puisqu’il avait eu la victoire dont il s’était vanté de remporté facilement. Ce fût un coup dur pour Fish Carburator qui vit sa réputation ternie encore une fois. Tim Flock pour sa part, prit le trophée de Daytona Beach sans dédain, lui qui l’année d’avant avait été disqualifiée au profil de Lee Petty dans des circonstances similaires.
Tim Flock a Daytona, 1955
La course de Daytona de 1955 demeure la plus controversé de l’histoire du NASCAR et aujourd’hui encore son issue est encore contesté.
La suite bientôt….
Greaser- Kustom Kemper
- Ville/Région : Mourrial
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Date d'inscription : 16/02/2005
Voiture(s) : Buick Super 1958 4dr ht
Re: HISTOIRE DE NASCAR
He Greaser est ce que tes historiens ? Si cest pas le cas ,je te leve mon chapeau.Tu devrais ecrire des livres si ce nest deja fait .Cest tellement bien expliquer et avec les images en plus .Bravo pour ton travail,ta une tres belle plume. Continue ,on aime ca
pathou99- Mordu
- Ville/Région : Plessisville et Pintendre
Nombre de messages : 432
Date d'inscription : 11/07/2006
Voiture(s) : Volvo S60 T5 2001 - Malibu 2000
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